lundi 6 novembre 2017

" TOUTE PLANTE QUE MON PERE N'A PAS PLANTEE SERA DERACINEE."

"Toute plante que mon Père dans les ciels n'aura pas plantée sera déracinée. Laissez-les ! Ils sont des guides aveugles, et quand un aveugle guide un aveugle, ils tombent ensemble dans une fosse."
Matyah (Mathieu) 15:15



Parole de Yahshoua Ben Elohim. Arrêtons nous plus qu'un instant et considérons des vérités spirituelles, matérielles et physiques intrinsèquement liées.

La Parole considère l'homme comme un arbre, symbole référencé de nombreuses fois dès lors que le Salut de l'Adam est en jeu. Nul ne peut vivre sans sa racine initiale, soufflée aux jours premiers dans un Eden exempt de péché.

Pour saisir la portée de cette Vérité en Matyah , il faut au préalable avoir la connaissance de la Torah, et notamment Béréchit (genèse). Le premier Adam, sorti des mains mêmes d'Elohim, a été planté dans un décor bien loin d'Hollywood , bien mieux encore, dans un décor céleste, aux senteurs et lumières qu'aucun réalisateur cinéphile ne saurait égaler.

Adam, arbre enraciné dans l'Echad, Yadchad, de son Père créateur de toutes choses, apparaît comme un Arbre vivant, arrosé chaque jour par la rosée du matin, l'amour d'Adonaï.

Etrangement le mot biblique Hébreu est identique à celui que l'on retrouve dans Proverbes 16:30 concernant  l'homme pervers dans ses pensées , dont la signification n'est autre que Fermer !

L'Arbre  Fermé à la vie n'est autre qu'un figuier asséché, un arbre sans fruit, un Adam mortel, mort à la Vie, mort à la Vérité, mort au Chemin. Le péché réside en lui, il est à l'image de l'Adam chassé de l'Eden, vivant aux milieux des ronces et des épines, trimant pour un peu de joie sur sa table, emporté par les angoisses et les soucis de ce monde. Le mal ronge si intensément que le malade s'en accommode au point de ne pas, plus, voir la source , refusant le diagnostic, chassant la Vérité pour s'en inventer une plus aisée, plus commode, un leurre qui l'enferre loin de la Vérité qui affranchit.

L'Arbre vivant , humanisé par la seule volonté d'Adonaï comporte deux faces celles du choix de vie par l'Eau qui vivifie et celui de la mort par les pensées perverses; un choix qui ne quittera jamais plus l'humanité jusqu'à son dernier Souffle, le dernier grand jour.

Vos pensées ne sont pas mes pensées dit Elohim ...Esaie 55:8

Ainsi l'homme, quel qu'il soit, se retrouve devant un choix inéluctable: celui d'être une plante, venant d'Elohim , c'est à dire semée en terre, un grain qui a choisi de mourir entièrement à lui-même, ou alors une plante enracinée dans sa propre volonté de faire de sa vie ce que bon lui semble, selon ses propres pensées, celles qui ne sont pas d'Elohim.

Parmi la masse colossale de toutes celles et ceux qui se proclament du Très-haut, peu sont des plantes que le Père des ciels a plantées. Il est primordial de comprendre ici la leçon de Yahshoua . Il interpelle sur deux éléments cruciaux :

1° Etre planté...nous pouvons penser (sic) en toute légitimité humaine, être planté dans l'œuvre , dans l'adhérence du Très-Haut, le Chef des Armées. Encore faut-il s'assurer que c'est bien LUI qui nous a plantés. Si ce n'est pas le cas, qui alors aurait bien pu nous tromper avec notre accord (sic bis) ?

L'aveugle volontaire a cette fatuité visuelle de choisir ce qu'il ne veut en aucun cas voir...Il perçoit mieux qu'un pilote de ligne les lignes directives contraires à ses pensées; il sait parfaitement les éviter. Mieux, il trouve rapidement des adeptes cherchant le docteur aux ordonnances agréables à leurs oreilles, cachant, plus que calmant, la gangrène du péché.


Il appartient au Père de déraciner, cela viendra au jour du Jugement qui commencera pas la Maison du Peuple d'Adonaï. Il convient donc de ne pas aller trop vite en besogne, dans une quelconque condamnation des goyim, voire des "incultes ignorants" en oubliant que les éclairés, ceux qui voient , ceux qui savent , passeront en premier devant le Grand Juge. La hache est déjà à la cognée nous dit la Parole...Le déracinement a déjà commencé.

2° Le deuxième point crucial de cet édicte de Yahshoua devrait nous laisser quelque peu songeur , pour ne pas dire nous pousser à l'introspection profonde menant au vrai repentir. En effet, après le déracinement Ben Elohim ordonne de Laisser ceux qui se disent guides (et non conducteurs dans les moult fausses traductions gréco-romaines). Guides aveugles, sages à leurs propres yeux, plantes issues d'un autre Maître.

Invariablement "sortez du milieu d'elle" résonne sans cesse, un appel à la sauvegarde de nos vies, un gain de temps pour racheter celui qui est mauvais, une mise en garde de vouloir faire à la place du Souffle, le Ruah seul révélateur et précepteur de nos âmes.


A vouloir s'essayer vindicatif là où seul l'éloignement doit être de mise, l'on risque assurément un épuisement spirituel, physique si ce n'est un engloutissement avec tous ceux qui vont tomber ensemble dans leur propre fosse.

Laissez-les ! est le mot d'ordre du Maître ! la Parole ne se porte qu'à ceux qui sont listés dans Esaïe 58 et rien qu'à eux. Le vouloir autrement fait de nous des plantes semées par un autre Maître, et nous amène indubitablement au déracinement final.


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