Les rois de la terre se soulèvent, les princes se liguent ensemble contre l’Adonaï et son oint.
"Brisons [disent-ils] leurs liens. Rejetons loin de nous leurs chaînes!"
Celui qui réside dans les cieux en rit, le Seigneur se raille d’eux.
Puis il les apostrophe dans sa colère et, dans son courroux, il les terrifie:
"C’est moi [dit-il] qui ai consacré mon roi sur Sion, ma montagne sainte!"
Je veux proclamer ce qui est une loi immuable: "L’Adonaï m’a dit: Tu es mon fils, c’est moi qui, aujourd’hui, t’ai engendré!
Demande-le-moi, et je te donnerai des peuples comme héritage, les confins de la terre pour domaine.
Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les broieras comme un vase de potier."
Et maintenant, ô rois, sachez comprendre, tenez-vous pour avertis, juges de la terre!
Adorez l’Adonaï avec crainte, et réjouissez-vous [en Elohim] avec tremblement.
Rendez hommage au fils, de peur qu’il ne s’indigne, et que vous n’alliez a votre perte; car bien vite sa colère prend feu: heureux tous ceux qui s’abritent en lui!
Tehilim 2
L'ensemble des Tehilim est une allégorie de toute l'œuvre de la Création depuis l'avant de la mise en forme de notre planète jusqu'à la rédemption finale du Fils Ben Elohim, Yahshoua HaMashiah.
Après le Tehilim 1, qui se veut être une introduction au 150 messages prophétiques, introduction destinée aux enfants et aux soldats d'Adonaï Cebaot , le chef des armées, la couleur est donnée d'emblée par le chapître 2 : Tout repose sur la reconnaissance du Fils.
David annonce l'existence du Fils...il va plus loin, sous l'inspiration du Souffle, il fait le comparatif du sort des rois, issus des hommes et du Roi sacré, celui a qui l'hommage doit être rendu.
Lui le Mélek (roi) désigné par Elohim, s'inscrit dans une humilité voulue et reconnue , il place avant lui le Fils, le seul Mélek digne de reconnaissance. Sublime témoignage pour les temps modernes où se gaussent sur estrade et autre piédestal des "conducteurs" tant politiques que religieux de tous bords, s'évertuant à chercher une renommée étiquetée à qui mieux mieux, par des dénominations à banderoles gravées dans le sable (pierre et béton)....La tempête soufflera sur tous les édifices faits de mains d'homme; aucun ne résistera, la prophétie du Mashiah s'accomplira en temps et en heure.
La rhétorique de David pousse à la méditation. Le titre de roi n'est pas l'apanage d'un titre honorifique , politique ou gouvernementale. Il revêt la position de tout un chacun dès lors que l'être humain , là où sa posture se révèle plus imposante que la norme, joue à l'artiste en haut de l'affiche.
La Parole parle de l'enfant Roi....De même elle prévient des temps de la fin où la jeunesse sera arrogante, irrespectueuse, n'honorant guère ses parents et encore moins ses congénères.
Dès le Tehilim 2, le Ruah avertit de l'importance de ne pas se placer en haut de l'affiche et encore moins, en tant que parents, responsable, adulte à quelque niveau que ce soit, de laisser son prochain prendre la place du seul Roi qui soit digne d'hommage, Yahshoua.
Laisser l'enfant dans un délire de confrontation avec l'adulte le met indéniablement dans une posture de Roi. Il sera brisé par "un sceptre de fer, broyé comme un vase de potier".
Laisser nos bien-aimés , adultes ou non, s'assoire sur un trône royal contribue à bien des épreuves dans le futur, épreuves qui auraient et qui pourraient être largement évitées.
Des le second verset, il est question du Oint de l'Adonaï. La planète, sous l'effigie du prince des Ténèbres, complote contre la Seule Royauté qui soit, mettant l'homme à la place du Calife, le faisant "Elohim" à la place d'Elohim.
La seul loi Immuable qui excelle en matière de Vérité, repose sur l'engendrement du Fils par Elohim. Il a été placé au-dessus de ses compagnons nous révèle ailleurs la Parole. Vouloir un roi dans sa famille, au sein de ses enfants, vouloir un roi dans sa communauté au sein de la qehila, revient à renier le Fils engendré, celui à qui toute la terre doit rendre hommage.
Et maintenant....
Cela sonne comme un ultimatum, pour chacun d'entre nous. Le temps est lié au Maintenant. Point demain ni dans un futur lointain. Cet avertissement se retrouve dans 2 Corinthiens 6:2
"c'est Aujourd'hui le temps du Salut" salut qui signifie Délivrance....
La délivrance mot plus ajusté et plus vrai que salut, puisque Yahshoua signifie YHWH sauve, délivre, la délivrance donc ne peut conduire à la réjouissance que si elle nous dépouille auparavant de toute tendance, volonté, soit à régner, soit à se laisser diriger par un autre mélek que le seul Mélek légitime, Le Mashiah.
La venue de l'impie séparera le grain de l'ivraie. Elle révèlera ceux qui ont la propension à régner, comme ceux qui ont fait le choix de docteurs dispensant des choses agréables à leurs oreilles, de ceux qui seront identifiés comme brebis isolées, tondues et malades , et qui ont pris le parti d'être errantes en attendant le seul Berger digne de leur hommage.
Tout un programme ...
Ainsi l'ordre de David dans ce Tehilim de "d'Adorer avec crainte et de se réjouir avec tremblement" prend tout son sens.
L'appel à l'adoration doit se faire avec circonspection, sérieux . Il est besoin de procéder avec élimination. Quel Roi adorons nous ? Dans quel assemblée, communauté suis-je ? autant d'éléments à sonder avant de se lancer dans l'adoration pour peu que parmi les participants se cachent de faux rois voire des moutons de panurge vivant par procuration, adorant la créature plutôt que le Créateur.
L'impie rassemblera un ramassis de moutons , adorant la création, choisissant eux même leur propre roi, l'histoire se répètera une nième fois puis viendra la fin.
Adorer avec crainte appelle le disciple à " sortir du milieu d'elle " , de cet espace-temps humanisé , inscrit dans un processus babylonien. L'adoration se veut et se doit craintive, il s'agit de se présenter devant le Saint Trône dans le lieu Très Saint, lieu qui nous vaudrait la mort instantanée si notre médiateur, Yahshoua, avocat de nos vies, ne siégeait pas à la droite du Père, intercédant pour nous à chaque fois que nous osons nous présenter devant le Roi suprême....L'histoire d'Esther vient donner une forte couleur à nos audaces.
Adorer n'a guère de parenté avec l'exaltation fébrile ou une quelconque ambiance de festivité charnelle. Adorer s'inscrit dans une position de respect, d'allégeance, de soumission.
Première étape avant d'enclencher une réjouissance, réjouissance qui se fait dans le tremblement parce que nous avons osé nous approcher de notre Abba , Père , papa, par le voile déchiré, ce qui n'enlève en rien la suprématie d'Elohim qui ne peut et ne pourra jamais nous regarder qu'à travers le sang de son Fils.
Ne pas l'oublier est un gage de survie et de bonheur !
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