J'exhorte Euodia, j'exhorte Syntychè à penser de même en l'Adon.
Certes, à toi aussi Syzygos, je te demande de les aider, eux qui ont combattu avec moi pour
l'annonce avec moi pour l'annonce avec Clemens et mes autres collaborateurs dont les noms sont dans le volume de la vie.
Réjouissez-vous dans l'Adon toujours; je vous le dis encore : réjouissez-vous !
Que votre patience soit connue de tous els hommes : l'Adon est proche !
Ne vous angoissez de rien, mais en tout, par la prière et l'imploration en remerciements, faites
connaître vos requêtes à l'Elohim.
La paix d'Elohim, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le messie Yahshoua. Philippiens 4:10
Paul s'adresse aux habitants de Philippes, ville grecque, en Macédoine. Il peut nommément s'épancher en tout état de cause, puisque ses voyages réguliers l'ont conduit à entrer plus intimement en relation avec les uns et les autres. Ce contexte est important pour délimiter les axes d'interventions en tant que soldat d'Elohim. A l'image d'Adonaï qui intervient selon que nous connaissons ou non les ordonnances, les préceptes, et surtout son Saint Nom, le soldat se doit de se laisser conduire par le Souffle dans ses propos.
Selon l'avancée de la connaissance, le soldat va devoir utiliser son épée, la Parole, de façon plus "patiente" ou tranchante....
Il faut rectifier urgemment les traductions erronées , émanant des grecos-romains, pour, sans aucun doute, induire en erreur la populace et voiler la Vérité, de sorte que le culte à Râ puisse surpasser le véritable culte à Elohim.
Ainsi, il faut noter le mot "patience " présenté faussement par "douceur". La douceur dans la Parole, prend la forme de plusieurs traductions; la remettre dans son contexte éclaire le lecteur et ouvre la voie à la vraie Liberté, loin de l'amour Humaniste.
Le premier indice de "fausse traduction" est immanquablement la Parole elle-même qui s'éclaire et ne peut en aucun cas se contredire.
Comment, à l'exemple de Yahshoua qui a su user d'un verbiage plus qu'acéré avec des "races de vipères" et le fouet dans le Temple, pourrions nous développer une "douceur" à toute épreuve tout en ayant Yahshoua qui vit en nous ? Une équation insoluble si nous persistons à garder les œillères vendues par le système babylonien, toutes doctrines confondues.
Cela relève donc du bon sens, de la Lumière de Celui qui ne peut se renier.
Le mot "douceur" est traduit par le grec epi et eko, littéralement : être comme au temps de ....
Cela change la donne, n'est-ce pas ?
Ce que Paul a écrit peut donc se lire ainsi "Soyez dans l'attitude comme au temps de...(Yahshoua) attitude connue de tous les hommes:...
La suite du texte alors devient lumineuse :
L'Adon est proche ! sous entendu, "trouvera-t-il assez d'adhérence en chacun de nous , manifestée par une attitude comme quand il était présent, nous enseignant et nous montrant comment faire ?"....
D'ailleurs que viendrait faire ici le mot "douceur" dans un contexte d'imploration et de supplications relatives aux différentes situations personnelles des uns et des autres ?
Comment Paul , face à un contexte épineux du quotidien par les Philippiens, sans aucun doute confrontés tantôt à la disette, tantôt à des persécutions , viendrait-il ordonner d'être "doux" à tel point que tous en aient connaissance ?
Un non sens !
Paul utilise le mot epiekho : Equitable, juste, convenable . La connotation de douceur y est associée sans être première en signification . Donc : Que votre justice soit douce et légère comme le fardeau laissé par Yahshoua...!
Ainsi le soldat a ordre dans toute situation, quelle qu’elle soit, de rester équitable, juste selon la Parole qui est comme une épée à DOUBLE TRANCHANT....séparant ce qui beau de ce qui est vil.
Tout un programme !
Cette missive s'inscrit dans une contexte douloureux , puisque Paul en arrive à solliciter la justice , la patience, de membres enfants d'Elohim, envers certains qui semblent flancher , anciens combattants, voire collaborateurs de Paul lui-même.
Etre équitable en aidant, c'est l'ordre sans conteste de Paul ! Comment donc être équitable tout en aidant ? C'est le fait d'Aider qui est équitable. Or aider n'est en rien synonyme de laxisme, ni de compromis. Aider équitablement, c'est tout simplement actionner la Torah, et rien que la Torah.
C'est refuser de dévier sous couvert d'humanisme, c'est être encore et toujours soldat , guerrier, avec le fusil sans la fleur.
Yahshoua avait le fouet, Paul avait des actions plus expéditives encore, "ça passe ou ça casse" dirions nous de nos jours.
La réflexion de Paul invite à la fois d'être équitable face à toute situation difficile , elle s'allie à la nécessité de ne pas "s'angoisser"...Tout s'éclaire !
Paul de par sa vie exemplaire, peut conseiller des actions, lui qui a baigné dans la soumission de la Torah, a développé la justice équitable en Yahshoua, lui permettant alors de ne plus s'angoisser , de laisser agir Elohim par son Fils Yahshoua.
Il le fera si exemplairement qu'il se laissera conduire à l’abattoir comme son Maître démontrant jusqu'à la mort qu'être comme au temps de Yahshoua, ferme et sans compromis , patient en appliquant la Torah , est faisable, il l'a fait !
Yahshoua a vécu l'agonie dans le jardin de Gethsémani , Luc 22:44. Là aussi, les Ténèbres ont tenté de cacher la Vérité. Bon nombre de traduction parle d'angoisse...comme si le Fils d'Elohim pouvait douter de la bonté, de l'Amour indéfectible d'Elohim, son Père !
Le mot Agonie, traduit par Agon, signifie : Lutter jusqu'à la Victoire !
Yahshoua a lutter contre les Ténèbres, pour l'univers , pour les siens et ceux à venir, jusqu'à obtenir la Victoire ! C'est un combat qui échappe aux aveugles, un combat certes physique, mais qui trouve sa source dans le monde spirituel, monde dévoilé qu'aux enfants d'Elohim, et caché aux "sages de ce monde" !
Paul ne peut évidement pas user du même sens en enjoignant les Philippiens à ne pas "s'angoisser" ! Il s'agit ici de combat purement quotidien et certes pas l'ultime combat mené par le Fils , le deuxième Adam, seul Agneau immolé pour nos péchés !
Le mot utilisé par Paul est Merimna : Etre inquiet , être troublé par des soucis.
Nous sommes aux antipodes de la réalité spirituelle que mène Paul, Apôtre , modèle, esclave volontaire au Mashiah !
Paul est encore obligé de rappeler aux Philipiens , qu'ils ont connu la Vérité, qu'ils l'ont vécu. Il est encore tenu, tout comme Moshé, de ressasser inlassablement les mêmes discours, pour rappeler que les soucis du quotidien ne sont plus d'actualité quand nous avons endossé l'armure du Soldat d'Elohim, Tsébaot.
Paul est patient sans pour autant prendre des gants. Il rappelle qui ils sont, ce qu'ils ont connu, ce qu'ils ont vécu. Il pointe du doigt leur état de pauvreté spirituelle, eux qui s’enquièrent encore et toujours du lendemain, eux qui tout en se disant enfant d'Elohim par le Sang de Yahshouah, se lamentent sur leur sort humain.
Oui, la douceur n'a point de part dans cette missive. Par contre l'équité dans ce qui est convenable , autre sens du mot employé par Paul, vient parachever une justesse d'écriture amenant les concernés à une prise de conscience libératrice.
Cette missive nous est parvenue, à nous participants de la fin des Temps. La question reste posée :
Le Fils de l'homme trouvera-t-il chez nous, à son retour, une attitude comme lors de sa première venue, manifestée par nous dans une attitude de prières et d'implorations de remerciements ?
A méditer !
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