vendredi 29 septembre 2017

"...COUREZ DONC AFIN DE L'OBTENIR !..."

Ne savez vous pas qu'au stade les coureurs courent tous,
mais qu'un seul remporte le prix ? Courez donc afin de l'obtenir !
Tout lutteur se maîtrise en tout
eux pour recevoir une couronne périssable, 
mais nous une impérissable.
Moi, donc, je cours ainsi, mais non comme à l'aveuglette;
Je boxe ainsi, mais non comme pour battre l'air.
Mais je malmène mon corps et le traite en serf, 
de peur qu'après avoir appelé les autres
je ne sois moi-même disqualifié. 

1 Corinthiens 9:24-27


L'abnégation de soi jusqu'à refuser ce qui est de droit. C'est dans ce contexte que Paul s'adresse à la communauté de Corinthe , communauté dotée des 9 dons, mais enlisée dans l'égoïsme, les disputes, l'individualisme et la chair à outrance.

La lettre se veut, au chapitre de la notion de Liberté en Mashiah, une vindicte à tous ceux qui se revendiquent Soldat de l'Armée du Grand Roi, Elohim.
Les composants de cette Qehila sont issus de milieux diverses tant parmi les esclaves que parmi les gens dits "libres". Néanmoins , au sein de ce même groupe , professant le NOM de Yahshoua, le reconnaissant comme seul chemin étroit menant au Père , pour le salut en pérennité, les divisions sont telles , que des clans naissent, se revendiquant d'un tel, ou d'un autre...

La voie à d'autres routes menant au Salut par procuration d'un autre nom, venait de naître...

Paul ne bénéficiait pas de technologie moderne lui permettant d'interagir sur l'instantané. Il lui faut subir le choc des nouvelles, vivre la tristesse de savoir ses enfants "spirituels" en mal d'obéissance, leur choix, pour certains, d'abandonner les connaissances reçues et vécues, pour d'autres de retomber dans la mollesse de la chair, oublieux du vrai combat, le but ultime à atteindre, la couronne de Vie.

Tel un capitaine d'une section de l'Armée, il tente l'unification par le Souffle. Il en appelle à leur bon sens, à leur connaissance, à son exemple, à son témoignage, comme s'il savait qu'après ces lettres, s'ils ne bougeaient pas, plus rien ne pourrait venir les convaincre. Et pour cause, c'est inspiré par Celui qui Convainc, le Souffle de Vérité, que Paul interpelle.

Il ne joue pas la corde sensible des sentiments qui se mentent à eux même. Il en appelle à la réalité du Salut, du dernier grand jour qui fera que chacun d'entre eux devra répondre de sa propre personne devant le Grand Tribunal où siège à la Droite de Celui qui jugera le monde, un par un, le Fils, ben Elohim, Yahshoua.

L'époque de Paul est propice aux métaphores, époque sportive par les fameux jeux romains dans les arènes, confrontant à la fois esclaves voués à la mort et soldats libres cherchant quelques gloires auprès de leurs supérieurs voire de César en personne. Tous, en entrant dans le cercle de la vie et de la mort, savent que c'est au prix d'une ténacité sans merci qu'ils pourront à nouveau se coucher le soir...vivants. Une sorte de roulette russe...

Ils se battent pour la gloire éphémère des hommes, un titre de César. Paul leur rappelle qu'au-delà de l'horreur de jouer ainsi sa vie, il y a pour les soldats d'Elohim une similitude terrifiante.

Non que le soldat doit jouer sa vie pour des vanités des vanités, mais sa vie est en jeu du fait de son choix de suivre un autre Maître que l'ange de Lumière. Nul ne peut servir deux Maîtres. Faire le choix d'Elohim par le Sang de Yahshoua, inscrit, de facto, le soldat sur la liste noire de l'ennemi, et l'amène à devoir courir dans l'arène sans s'arrêter, au risque de perdre la couronne finale.

Le soldat dans l'arène est aguerri aux maniements des armes. Il a quitté l'école militaire pour rejoindre les rangs des hommes au front. Il est responsable de son armure, à charge pour lui de veiller et d'en user sans modération aucune.

"...Courez donc afin de l'obtenir..."....

Crucial rappel du but de tout soldat de l'Armée d'Elohim Tsébaot. La Couronne de vie peut se perdre à tout instant, pour peu que le soldat décide d'oublier son image dans le miroir, de faire fi des aliments solides procurés par la notice d'utilisation de l'armure, ou pire de ne plus boire régulièrement à la Source de Celui qui désaltère à jamais.

La couronne de Vie, au jour du dernier grand jour, sera apposée sur la tête de celui qui aura remporté le prix dans l'arène. Il est terrifiant de lire la comparaison faite par Paul : UN SEUL remporte le prix...

Est-ce alors peine perdue que de se battre et de tenir jusqu'au bout si au final un seul aura le prix ?
Il faut comprendre ici l'allusion profonde émise par Paul : L'unité d'un seul corps permettra la couronne individuelle de chacun.

Nul ne remportera le prix s'il s'obstine à être soldat sans servir les autres, s'oubliant lui même, pour n'être plus qu'Echad.

A-t-on jamais vu une Armée disloquée gagner le combat ? La force vient de l'unité sans faille, dans le NOM de celui qui Sauve, Yahshoua.

Quand le soldat se met à penser à lui-même , il est coupable de haute trahison, il met en danger le corpus de l'armée , ouvrant une brèche à l'ennemi.

Paul alerte les Corinthiens quant à leurs vies dissolues, leurs discordes et leurs "clans" menant à mal l'oeuvre dans le champ du Père.
Le corps de l'armée doit toujours tendre vers le service de son Roi. Le soldat combat avec la bannière de son Maître , pour son Maître, et non pour lui-même. Il part dans le but de gagner les territoires voulus par son Commandant.

"...Tout lutteur se maîtrise en tout..."

Façon quelque peu directe pour dire aux Corinthiens, sans doute vantards de leur connaissance
"Il ne suffit pas de savoir, d'avoir la connaissance, encore faut-il brider votre chair, votre moi, votre caractère passif, faire et obéir, rester debout ".

La leçon est rude, mais vitale !

La vie du soldat n'a de sens que dans une vie disciplinée , de maîtrise tant de sa chair que de sa vie spirituelle.
Lutter , car là est le sens de toute la vie du soldat d'Elohim, lutter donc, nécessite une volonté guerrière afin d'être chaque jour opérationnel pour son Roi, dans l'action, l'agir. Faute de quoi, le soldat sera réformé:

"Alors je leur déclarerai :
JAMAIS je ne vous ai connus ! Retirez-vous de moi, fauteurs d'anarchie" Mathieu 7:23


Les anarchistes développent leurs idées au sein d'une société sans aucune règle, de lois, d'ordonnances. Ils rejettent toute volonté de réglementation. Ils apparaissent comme des fauteurs de troubles.

Yahshoua rappellera que sa famille est celle qui fait la volonté de Son Père. Mathieu 12:50

Ainsi, en connaissance de cause, Paul annonce la couleur :

"je maltraite mon corps..."

Sans aucun doute, bon nombre des Corinthiens devaient faire passer leur désiderata séculaire bien avant le seul but légitime de tout soldat d'Elohim, celui de le servir en tout point.

Là encore Paul doit les rappeler à la raison. Combattre, servir, nécessite encore et toujours, d'abandonner sa vie, la faire mourir, pour n'être plus qu'un soldat inutile mais oh combien utilisé par le Roi des rois, chef de toutes les armées.

C'est à ce prix, et uniquement à ce prix-là, que le soldat peut être assuré de la victoire. A n'en pas douter, la couronne sera alors pour lui !

mercredi 27 septembre 2017

"...APPRENEZ DE MOI..."

"Prenez sur vous mon joug,
apprenez de moi que je suis humilié et petit de cœur :
vous trouverez le réconfort pour vos êtres.
Oui, mon joug est utile, mon fardeau léger." Mathieu 11:29

Le Soldat d'Elohim Tsébaot, l'Elohim des Armées, traverse des phases de fatigue, de déprime, de lassitude. Nos ancêtres bibliques, ainsi que nos prophètes, sont passés par là, les Ecritures en sont pleines d'exemples.

Le discours de Yahshoua, en Mathieu 11:29,  s'inscrit à la suite d'une diatribe sévère à l'encontre des villes qui ont refusé de faire retour alors qu'elles étaient au bénéfice de ses prodiges.

De même, ces versets célèbres , incompris par la majorité des aveugles se disant "sauvés", font suite à la question magistrale de Iohanann l'Immergeur, alors incarcéré, juste avant sa décapitation :

Es-tu celui qui vient ?...

Quel lien entre cette question fondamentale et cette réponse ?
Iohanan n'avait-il pas pris suffisamment de souffrance ? Ce fameux Chemin Etroit ...au point de mourir à lui-même et de n'attendre de la Vie rien d'autre que la Mort celle qui délivre du joug des hommes et du prince des Ténèbres, pour rencontrer l'Elohim de la Vie ?

Yahshoua savait le sort réservé à son cousin, tout comme il connaissait le sien propre. Ben Elohim, fait homme, a traversé; dans la "peau" d'un homme, les affres d'une vie en solitaire.

Incompris, lui qui comprenait mieux que personne les souffrances de chacun, rejeté, lui qui ouvrait ses bras pour aimer, guérir, délivrer, sauver, il a devancé nos émotions à venir, il a porté celles de son cousin, lui montrant la PORTE de sortie, celle qui lui permettra de supporter la décapitation ordonnée par Hérode.

Qui aime son être le perd,
qui hait son être en cet univers le garde pour la vie en pérennité.
Si quelqu'un me sert, qu'il me suive ! Iohana 12:25


"..Prenez mon Joug..."

Cet outil sert à mener en ligne droite le boeuf dans le champ pour faire un CHEMIN ETROIT , rectiligne, capable de recevoir la SEMENCE, la GRAINE qui doit mourir, afin de porter du FRUIT....

Sans le joug, le soldat se retrouve sans guidance, allant au gré de ses pensées , qui ne sont guère celles d'Elohim.

Pour aller de l'avant, l'enfant, ben Elohim, doit impérativement revêtir le Joug de Yahshoua, la feuille de route afin que son cou roide plie l'échine et devienne docile sous la main du Potier. Potier qui va le pétrir pour en faire un vase d'honneur capable de recevoir l'huile Sainte au parfum agréable à Elohim, manifestée par le Ruah, souffle d'Elohim.

Yahshoua sait que le temps imparti à son cousin, Iohanan est compté. Il lui faut une dose supplémentaire de courage, de certitude, d'abnégation, pour ne pas lâcher au moment ultime du dernier combat...la confrontation d'avec la mort.

"..Apprenez de moi que je suis humilié et que j'ai un coeur petit.."

Nulle leçon ne peut être apprise ailleurs que dans la Parole, par celui qui est fils du Créateur des Lumières. Nul ne peut se targuer de traverser les épreuves de la vie , vie au service d'Elohim, si sa force n'est apprise à la source même de celui qui donne l'eau de la vie gratuitement.

Nul ne peut tenir face aux intempéries de l'adhérence si au préalable il n'a puisé son courage dans les yeux de celui qui nous demande d'être comme lui , humilié sans broncher....

Nul ne peut être un digne ambassadeur si son propre cœur est en contraste d'avec celui qui a étouffé son cœur d'homme pour faire vivre le cœur de son Père, insondable en amour, lent à la colère, riche en bonté.

Par cette exhortation Yahshoua envoie dire à Iohanan et à tous ceux qui l'entendent:

"Abandonne tout jusqu'à la mort, accepte l'humiliation d'être enfant d'Elohim dans Ce monde où tu vis, toi qui n'es pas de Ce monde.  Alors tu entreras dans ce réconfort inconnu des hommes, mais connu de moi seul et de mon Père, ce réconfort qui fera qu'Etienne s' endormira sous les coups de la haine lapideuse, le sourire aux lèvres, les yeux fixés vers les cieux ouverts..."

Yahshoua conclut en insistant sur le "joug" il le qualifie d'utile . Vain le travail de tout soldat qui s'acharne à travailler sans que son cou soit lié par l'amour et l'OBEISSANCE au Fils, Parole faite chair , comme une directive incontournable , afin que le rendu de son oeuvre soit tout à la gloire du Père.

Le chemin étroit demande le volontariat du soldat pour que, de l'état de liberté rendu par le sacrifice ultime du fils, il devienne comme Paul, esclave volontaire dans la Main de son Créateur.

Le brisement ...le joug utile devient l'arme de défense absolue face à l'ennemi.

Ne frémissez pas des tueurs du corps qui ne peuvent tuer l'être, mais frémissez de qui peut perdre et corps et être dans la Géhenne. Mathieu 10: 28

Ne crains pas toi, Soldat qui sert Yahshoua et qui le suit. La mort m'est un gain disait Paul. De même le Joug Utile du Ben Elohim, est nécessairement léger , il rend le service dans le Champ du Père doux et agréable. Il permet de traverser la fatigue et le découragement, liés au service dans le champ d'Adonaï, de façon calme et tranquille...

C'est dans le calme et la confiance que sera votre force....Esaï 30:15

SHALOM AUX DISCIPLES DE YAHSHOUA

Me voici , au bout de 7 années bientôt (7 octobre 2007) de la création du blog de FilledeRoi, à une nouvelle étape dans le champ du Père.

L'ouverture de ce nouveau blog, répond à une commande de notre Abba. Il est dédié toute à sa Gloire, uniquement pour les Vrais Enfants d'Elohim, les disciples, ceux qui suivent le Chemin Etroit , ayant dépouillé leur vie du "moi" , manifestant la Vie de Yahshoua en Eux.

Ici sera donc déposé, au fur et à mesure des jours, de la nourriture solide, avec des échanges possible, en ligne, loin des débats oisifs menant aux disputes.

La communauté des Enfants d'Elohim, les Ben Elohim par le Sang de Ben Yahshoua, pourra s'exprimer dans et uniquement dans le respect de la Parole, les Ecritures faisant Foi jouant le Garde Fou de toutes dérives.

Tout commentaire indigne du statut d'Ambassadeur de Yahshoua pour la Gloire d'Elohim, ne sera tout simplement pas mis en ligne.

Les questions sont permises si d'aventure le Souffle ne révèle pas de piège et/ou de coup tordu comme bon nombre savent le faire.

Sur le premier blog, le Ruah m'a montré à chaque fois, les loups déguisés , ceux qui viennent avec l'intention de nuire et d'obtenir matière à tuer. Je ne doute aucunement qu'ici il en sera de même.

Les temps sont courts, il en résulte qu'ici les choses ont comme but de favoriser non la consommation des assistés d'hommes et de femmes non faits, immatures et autres espèces pullulant de tous bords, mais bel et bien le grandissement et la consolidation des soldats d'Adonaï Tsébaot, le Chef des Armées.

Ici, nous sommes entre Soldats , enfants OBÉISSANTS dans l'ACTION , dans le champ du Père.
Forcément qu'il n'y aura pas foule selon ce que Yahshoua a dit :

"La moisson est grande MAIS il y a peu d'ouvriers"....Luc 10:2